🇫🇷 Pérou : la folie des fessées punitives de rue

Pérou : la folie des fessées punitives de rue

Justice expéditive en 2023 (crédit: chaîne locale)

Cajamarca est une ville d'environ 250 000 habitants au nord du Pérou, dans les vallées montagneuses. La génitrice accidentelle du dépravé qui sévit dans la communauté de la fessée entre mecs y tient un concert au moins une fois par an avec son groupe Antologia, alors qu'elle est contre toute forme de violence. C'est dire si cette ville aux mœurs particulières séduit les Andins !

Cajamarca est connue dans notre communauté pour ses fessées publiques. J'ai donc demandé à Grok de nous en dire plus.

La tradition à laquelle vous faites référence semble être liée aux pratiques des "rondas campesinas" (rondes paysannes) et des "rondas urbanas" (rondes urbaines) à Cajamarca, au Pérou. Ces groupes communautaires, formés par des habitants locaux, exercent une forme de justice parallèle pour maintenir l'ordre, lutter contre la délinquance et résoudre les conflits, souvent en dehors du système judiciaire officiel. Parmi leurs méthodes, on trouve des punitions corporelles publiques, comme des coups de fouet (latigazos ou binzazos), qui peuvent être administrés dans les rues ou sur les places publiques. Bien que "fessée" évoque spécifiquement une claque sur les fesses, ces punitions impliquent souvent des coups sur le dos, les jambes ou les fesses avec un fouet traditionnel (fait de cuir tressé, comme le pénis de taureau séché), et elles sont considérées comme punitives et éducatives. Voici un aperçu détaillé basé sur des sources documentées.

Origines et histoire

Les rondas campesinas ont émergé en 1976 dans la région de Cajamarca, initialement pour combattre le vol de bétail (abigeato) dans les zones rurales, où l'État était absent ou inefficace. Elles se sont inspirées de traditions précolombiennes incas, où la communauté administrait la justice collective pour rétablir l'harmonie sociale. Au fil des ans, elles se sont étendues aux zones urbaines de Cajamarca (rondas urbanas dès 2003), en réponse à l'augmentation de la criminalité due à la migration rurale, à l'exploitation minière (comme la mine Yanacocha) et à la prolifération de bars et de clubs nocturnes associés à la drogue et à la prostitution. Sous le régime d'Alberto Fujimori dans les années 1990, elles ont été armées pour lutter contre le Sentier lumineux, gagnant en pouvoir. Aujourd'hui, elles sont reconnues partiellement par la loi péruvienne (article 149 de la Constitution), mais seulement pour les rondas campesinas rurales ; les urbaines opèrent souvent en marge, avec des tensions avec les autorités.

Fonctionnement et méthodes

Les rondas patrouillent les rues la nuit, interviennent en cas de flagrant délit ou sur plainte, et organisent des "audiencias" (audiences) publiques où la communauté vote sur la culpabilité et la sanction. Elles traitent des vols, violences domestiques, infidélités, dettes, ou même des disputes familiales. Les punitions visent à "discipliner" plutôt qu'à emprisonner, car les ronderos estiment que la prison crée des criminels endurcis. Les méthodes incluent :

  • Coups de fouet (latigazos ou binzazos) : Administrés avec un látigo (fouet), souvent 5 à 30 coups, pendant des exercices physiques comme des pompes ou des squats, pour extraire des aveux ou comme sanction. Cela se fait publiquement pour humilier et éduquer, avec la famille parfois impliquée (par exemple, les proches fouettent le coupable).
  • Autres punitions : Bains d'eau froide, travaux communautaires, ou exposition publique (comme être attaché nu sur une colline froide).
  • Après la punition : Le coupable est aidé à se réinsérer, et certains rejoignent même les rondas.

Ces pratiques sont vues comme efficaces par la communauté, rendant les rues plus sûres, mais elles sont critiquées pour leur brutalité.

Exemples concrets à Cajamarca

Controverses et évolution

Ces punitions soulèvent des questions de droits humains : la Defensoría del Pueblo (ombudsman péruvien) les condamne comme des violations, interdisant aux rondas urbaines d'administrer la justice. Des cas de torture ou de disparitions ont été rapportés, bien que les leaders affirment ne pas tuer. La Cour suprême péruvienne limite leur rôle aux zones rurales. Malgré cela, elles persistent en raison de la défiance envers la police corrompue et lente. Aujourd'hui, elles évoluent vers des rôles politiques, comme des protestations contre les mines.

Autre vision de la fessée de rue

Ci-dessous, une autre vision de Grok, plus axée sur la fessée ou flagellation.

La tradition à laquelle vous faites référence semble être liée aux pratiques des "rondas urbanas" (patrouilles urbaines) à Cajamarca, au Pérou. Ces groupes de vigilance communautaire, issus des "rondas campesinas" rurales qui remontent aux années 1970 et inspirés de systèmes de justice ancestraux (parfois évoqués comme datant de l'époque inca), agissent comme une forme de justice alternative en dehors du système judiciaire officiel, perçu comme lent et corrompu. Ils patrouillent les quartiers, capturent des suspects pour des délits mineurs (vols, disputes familiales, adultère, menaces, etc.) et administrent des punitions corporelles publiques, souvent dans les rues ou sur des places, pour humilier et réhabiliter les coupables.

Les punitions incluent typiquement des flagellations avec un fouet fabriqué à partir de tendons de pénis de taureau tordus, appliquées sur le dos ou les fesses, ce qui peut être assimilé à une "fessée punitive" bien que cela soit plus violent et ritualisé. Par exemple :

Ces pratiques visent la confession, la restitution (comme payer des dommages) et la réintégration communautaire, avec une emphase sur la honte publique plutôt que l'emprisonnement. Bien que populaires localement pour leur efficacité et leur accessibilité (surtout pour les pauvres), elles sont controversées : accusées de violations des droits humains, de torture et d'abus de pouvoir, même si les leaders des rondas affirment qu'elles font plus de bien que de mal. Les autorités péruviennes tolèrent parfois ces groupes pour des tâches comme le contrôle de foule, mais désapprouvent officiellement les punitions corporelles.

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