Pérou : la folie des fessées punitives de rue
Cajamarca est une ville d'environ 250 000 habitants au nord du Pérou, dans les vallées montagneuses. La génitrice accidentelle du dépravé qui sévit dans la communauté de la fessée entre mecs y tient un concert au moins une fois par an avec son groupe Antologia, alors qu'elle est contre toute forme de violence. C'est dire si cette ville aux mœurs particulières séduit les Andins !
Cajamarca est connue dans notre communauté pour ses fessées publiques. J'ai donc demandé à Grok de nous en dire plus.
La tradition à laquelle vous faites référence semble être liée aux pratiques des "rondas campesinas" (rondes paysannes) et des "rondas urbanas" (rondes urbaines) à Cajamarca, au Pérou. Ces groupes communautaires, formés par des habitants locaux, exercent une forme de justice parallèle pour maintenir l'ordre, lutter contre la délinquance et résoudre les conflits, souvent en dehors du système judiciaire officiel. Parmi leurs méthodes, on trouve des punitions corporelles publiques, comme des coups de fouet (latigazos ou binzazos), qui peuvent être administrés dans les rues ou sur les places publiques. Bien que "fessée" évoque spécifiquement une claque sur les fesses, ces punitions impliquent souvent des coups sur le dos, les jambes ou les fesses avec un fouet traditionnel (fait de cuir tressé, comme le pénis de taureau séché), et elles sont considérées comme punitives et éducatives. Voici un aperçu détaillé basé sur des sources documentées.
Origines et histoire
Fonctionnement et méthodes
Les rondas patrouillent les rues la nuit, interviennent en cas de flagrant délit ou sur plainte, et organisent des "audiencias" (audiences) publiques où la communauté vote sur la culpabilité et la sanction. Elles traitent des vols, violences domestiques, infidélités, dettes, ou même des disputes familiales. Les punitions visent à "discipliner" plutôt qu'à emprisonner, car les ronderos estiment que la prison crée des criminels endurcis. Les méthodes incluent :
- Coups de fouet (latigazos ou binzazos) : Administrés avec un látigo (fouet), souvent 5 à 30 coups, pendant des exercices physiques comme des pompes ou des squats, pour extraire des aveux ou comme sanction. Cela se fait publiquement pour humilier et éduquer, avec la famille parfois impliquée (par exemple, les proches fouettent le coupable).
- Autres punitions : Bains d'eau froide, travaux communautaires, ou exposition publique (comme être attaché nu sur une colline froide).
- Après la punition : Le coupable est aidé à se réinsérer, et certains rejoignent même les rondas.
Ces pratiques sont vues comme efficaces par la communauté, rendant les rues plus sûres, mais elles sont critiquées pour leur brutalité.
Exemples concrets à Cajamarca
- En 2019, un père violent a été fouetté publiquement pour agression sur sa famille, après plainte de ses proches. Article source : https://larepublica.pe/sociedad/2019/10/03/cajamarca-ronderos-castigan-a-latigazos-a-hombre-que-agredio-a-su-familia-video
- En 2023, trois voleurs ont reçu des latigazos et ont dû restituer l'argent volé, sous surveillance communautaire. Article source : https://www.americatv.com.pe/noticias/actualidad/cajamarca-ronderos-atraparon-y-golpearon-ladrones-n474050
- En 2025, un voleur de canards alcoolique a été chicoté (fouetté) jusqu'à aveux, puis libéré avec avertissement. Article source : https://diariosinfronteras.com.pe/2025/10/07/rondas-campesinas-castigan-a-hombre-que-r0bo-patos-en-cajamarca/
- Des raids sur des clubs nocturnes impliquent des fouets pour "nettoyer" les lieux, comme en 2014 où des prostituées et clients ont été sortis à coups de fouet. Articles source : https://peru21.pe/opinion/cajamarca-rondas-urbanas-140084-noticia/ et https://dialnet.unirioja.es/descarga/articulo/5456403.pdf
- Un cas récent (2025) : Un gerente d'une entreprise a été fouetté pour non-respect de promesses sur un aéroport. Article source : https://diariocorreo.pe/peru/cajamarca-rondas-campesinas-dan-chicotazos-a-gerente-de-corpac-noticia/
Controverses et évolution
Ces punitions soulèvent des questions de droits humains : la Defensoría del Pueblo (ombudsman péruvien) les condamne comme des violations, interdisant aux rondas urbaines d'administrer la justice. Des cas de torture ou de disparitions ont été rapportés, bien que les leaders affirment ne pas tuer. La Cour suprême péruvienne limite leur rôle aux zones rurales. Malgré cela, elles persistent en raison de la défiance envers la police corrompue et lente. Aujourd'hui, elles évoluent vers des rôles politiques, comme des protestations contre les mines.
Autre vision de la fessée de rue
Ci-dessous, une autre vision de Grok, plus axée sur la fessée ou flagellation.
La tradition à laquelle vous faites référence semble être liée aux pratiques des "rondas urbanas" (patrouilles urbaines) à Cajamarca, au Pérou. Ces groupes de vigilance communautaire, issus des "rondas campesinas" rurales qui remontent aux années 1970 et inspirés de systèmes de justice ancestraux (parfois évoqués comme datant de l'époque inca), agissent comme une forme de justice alternative en dehors du système judiciaire officiel, perçu comme lent et corrompu. Ils patrouillent les quartiers, capturent des suspects pour des délits mineurs (vols, disputes familiales, adultère, menaces, etc.) et administrent des punitions corporelles publiques, souvent dans les rues ou sur des places, pour humilier et réhabiliter les coupables.
Les punitions incluent typiquement des flagellations avec un fouet fabriqué à partir de tendons de pénis de taureau tordus, appliquées sur le dos ou les fesses, ce qui peut être assimilé à une "fessée punitive" bien que cela soit plus violent et ritualisé. Par exemple :
- Un jeune homme soupçonné de vol a été forcé à faire des pompes et des squats tout en étant fouetté publiquement dans la rue, avec la menace d'être déshabillé et abandonné sur une colline froide s'il ne confessait pas. Article source : https://www.aljazeera.com/features/2016/7/18/peru-vigilantes-take-the-law-into-their-own-hands
- Des raids sur des bordels impliquent des vigilants masqués qui fouettent les prostituées et leurs clients, laissant des marques, et brûlent du mobilier dans la rue. Article source : https://www.salon.com/2014/11/28/in_peru_whip_cracking_vigilantes_serve_up_justice_2/
- Un fils menaçant sa mère avec un couteau a été discipliné par les rondas urbaines de Cajamarca, avec une punition publique impliquant probablement des coups. Article source : https://www.facebook.com/watch/?v=1343911790041225
Ces pratiques visent la confession, la restitution (comme payer des dommages) et la réintégration communautaire, avec une emphase sur la honte publique plutôt que l'emprisonnement. Bien que populaires localement pour leur efficacité et leur accessibilité (surtout pour les pauvres), elles sont controversées : accusées de violations des droits humains, de torture et d'abus de pouvoir, même si les leaders des rondas affirment qu'elles font plus de bien que de mal. Les autorités péruviennes tolèrent parfois ces groupes pour des tâches comme le contrôle de foule, mais désapprouvent officiellement les punitions corporelles.
Liens
- Corpun, le site de référence pour les châtiments corporels, a de nombreux contenus sur Cajamarca. Vidéos sur https://www.corpun.com/vidpej01.htm et https://www.corpun.com/vidpej02.htm. Fiche pays : https://www.corpun.com/rules2.htm#peru
- Nombreuses vidéos sur X sur des comptes spécialisés dans l'apologie et la propagation de la violence de rue.
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